Les pickpockets dans le métro de Paris

L'utilisation du Smartphone au quotidien

Paris, la ville lumière, la capitale de l'amour, est aussi connue pour ses métros. Cependant, les gares et les wagons sont les théâtres de tout genre de vols notamment de smartphone commis par des pickpockets appartenant souvent à des réseaux professionnels. De nombreux touristes et même des locaux sont, tous les jours, victimes de ces malfrats. Cette situation tend à ternir la réputation de Paris à l'échelle internationale, qui est, pourtant, une ville touristique par excellence.

Des origines du pickpocket au vol de smartphone

Le pickpocketing est apparu au Royaume Uni. Face à la recrudescence du phénomène, une loi y a été instituée en 1565 pour sanctionner les pickpockets par pendaison. A cette époque déjà, hommes et femmes s'adonnaient à la mauvaise pratique. La grande majorité des femmes concernées étaient des prostituées qui volaient leurs clients. Comme les habits n'avaient pas encore de poches cousus, l'argent et les objets de valeur étaient rangé dans une bourse attachée sous le vêtement. Les voleurs tiraient discrètement les bourses des passants ou s'y servaient à l'abri du regard et de la vigilance de la personne concernée et de l'entourage. La victime mettait, généralement, du temps à s'apercevoir qu'elle a été volée.

Le phénomène de pickpocketing a pris davantage d'ampleur au XVII ème et au XVIII ème siècle. A cette période, les pickpockets ne se faisaient plus aussi discrets qu'auparavant et ont commencé à envahir les endroits publics et notamment les gares pour faire de plus en plus de victimes et ainsi, gagner davantage.

A ce jour, les lieux publics des grandes villes du monde sont devenus les terrains de jeu favoris des pickpockets. Les métros et les sites touristiques parisiens sont notamment les endroits les plus prisés par ces voleurs. Aujourd'hui, en plus des portefeuilles, les téléphone portables, smartphones, casques et autres appareils électroniques sont facilement repérables et attisent les convoitises des pickpockets.

Les techniques des pickpockets du métro parisien

Dès les premières heures de la matinée, les pickpockets du métro parisien, dénommés «les détrousseurs de l'aube » prennent place dans les rames pour voler les fêtards qui rentrent de leurs soirées, souvent fatigués et éméchés. Dans des situations de faiblesse, ces personnes sont des cibles faciles pour les pickpockets.

Au fil de la journée le nombre de victimes ne cesse d'augmenter, et les malfaiteurs rivalisent d'imagination pour mettre en place des techniques bien rodées, à l'instar de celle du ticket tombé. Un membre du gang fait mine de faire tomber son ticket de métro. Les voyageurs qui se courbent pour ramasser l'objet se font détrousser par les autres membres du groupe qui se tiennent déjà prêt à agir.

Les autres techniques consistent à créer des situations qui engendrent des réactions de la foule, comme crier « Au voleur ! » ou mettre en scène une bagarre. Absorbée par ses scènes, les voyageurs en viennent à perdre leur vigilance.

Les arrêts sont également les moments choisis par les pickpockets, qui opèrent rapidement en tirant les objets de valeur comme les téléphones dès le retentissement du signal sonore. Les voleurs peuvent être installés dans la rame et profiter du stop pour dérober téléphones et bijoux et fuir très vite par la porte du métro ou attendre dehors et rentrer au plus vite dès l'ouverture des portes pour tirer les objets.